Les événements les plus violents de l’univers comme l’effondrement d’étoiles ou la fusion d’étoiles à neutrons sont à l’origine de l’émission de sursauts gamma.
Sans charge électrique, leur trajectoire n’est pas déviée par les champs magnétiques galactiques : ils sont ainsi de rares et précieux messagers.
DÉCOUVRIR : les rayons gamma de très haute énergie, messagers des phénomènes les plus violents
Des explosions cosmiques extrêmement énergétiques sont à l’origine de sursauts gamma (GRB, pour Gamma Ray Bursts), durant quelques dizaines de secondes seulement. Ce sont les explosions les plus lumineuses de tout l’Univers. Ces sursauts sont suivis par une phase plus longue d’émission dite rémanente principalement en optique et en rayons X, émission décroissant rapidement au cours du temps.
Video ( en anglais ) : gamma rays, from emission to discovery
EN SAVOIR PLUS : sur 20 ans d’observations en Namibie
Le High Energy Stereoscopic System (H.E.S.S.), en Namibie, prend des données depuis les années 2000.
- Après 10 ans d’efforts, en juillet 2018 : première détection d’un sursaut gamma, flash extrêmement énergétique
- Sur le site du laboratoire : réalisations et thèmes de recherche du groupe H.E.S.S.
GROS PLAN SUR : un observatoire international, deux sites
Le Cherenkov Telescope Array (CTA ) est un projet d’observatoire international pour l’astronomie gamma de très haute énergie. L’Observatoire CTA est composé de télescopes de grande taille (LST), de taille moyenne (MST) et de petite taille (SST) avec des miroirs d’un diamètre respectivement de 23m, 12m et 4m. Ces infrastructures sont déployées sur deux sites : La Palma (Îles Canaries) et Paranal (Chili). Un télescope LST prototype est en fonctionnement sur le site La Palma.
Sur le site du laboratoire : réalisations et thèmes de recherche du groupe CTA-LAPP
- Médaille de cristal collective (2019) [ vidéo ]
- Opérations à distance (2021)
- GammaLearn, quand l’intelligence artificielle booste d’astronomie gamma (2020)
Lors de la Fête de la Science 2021, le public a pu découvrir la salle de contrôle, d’où tous les paramètres du premier télescope actif de CTA peuvent être surveillés à distance. Lire le récit de ces nuits un peu particulières : sur le site du laboratoire