2.1 Rayons cosmiques

« Vous êtes assis sous un arbre dans la tiédeur d’une nuit d’été, commente le guide, dans cette scène de la vie ordinaire se cache un phénomène physique méconnu : des particules élémentaires, émises par des astres lointains, vous traversent en effet sans arrêt. » Leurs multiples facettes font l’objet de recherches menées au laboratoire.


DÉCOUVRIR : cent ans d’études des rayons cosmiques

Rayons ou particules ? Réponse dans un épisode de la série animée : 3 minutes d’univers

A l’occasion du centenaire de leur découverte, en 2012, une exposition retraçait : le mystère des rayons cosmiques

Présenté dans l’Espace Découvertes, le CosmoDétecteur conçu par nos collègues de Marseille. Sa petite soeur, la mallette Mallette Cosmix, est proposée aux écoles par le laboratoire de Bordeaux.


EN SAVOIR PLUS : sur ces « rayons » que le brouillard rend « visibles »

A l’occasion du centenaire de la découverte des rayons cosmiques, en 2012, une chambre à brouillard a été installée dans l’observatoire du Pic du Midi. Voir ici :

Une compilation des traces les plus impressionnantes



Une version beaucoup plus simple est proposée dans les ateliers de S’Cool LAB au CERN.



Dans la vie quotidienne, quel est le lien entre les rayons cosmiques, la pollution et les nuages ? l’expérience CLOUD du CERN utilise un faisceau pour reproduire et d’étudier les effets des aérosols sur la formation du brouillard.

Dans la collaboration AUGER, nos collègues du Labex Enigmass traquent les rayons primaires de très haute énergie, afin de comprendre leur source et les mécanismes d’accélération extragalactiques.

En anglais mais si joliment illustré : les muons et neutrinos cosmiques qui nous traversent sont une partie de « the particle physics of you« 


GROS PLAN : un détecteur de physique des particules dans l’espace, AMS

L’expérience AMS est installée sur un module arrimé à la Station spatiale internationale (ISS). Le détecteur n’est ainsi pas gêné par l’atmosphère pour étudier la composition des rayons cosmiques primaires, leur propagation dans la galaxie, la présence (ou pas ?) d’antimatière et, si des anomalies sont observées, contribuer à l’élucidation du mystère de la matière noire.

Construire et installer un détecteur complexe sur la station spatiale internationale est une prouesse technologique.

100 milliards de rayons cosmiques détectés dans l’expérience AMS-02 , article publié dans la revue « Reflets de la Physique »